L’Association Psychanalytique Internationale est composée de membres. C’est le principal organisme d’accréditation et de règlementation de la profession au monde. Sa mission est d’assurer le développement et le rayonnement de la psychanalyse.
Affiliée à l’Association Psychanalytique Internationale (API) , la Société Psychanalytique de Paris (SPP) voit le jour en novembre 1926. Ses fondateurs sont M. Bonaparte, E. Sokolnicka, A. Hesnard, R. Allendy, A. Borel, R. Laforgue, R. Loewenstein, G. Parcheminey et E. Pichon. Elle a été précédée en août 1926 par la création de la « Conférence des Psychanalystes de Langue française » (à l’origine du « Congrès des Psychanalystes de Langues Romanes », devenu aujourd’hui le « Congrès des Psychanalystes de Langue française »). Une revue accompagne aussitôt cette création : le premier numéro de la Revue Française de Psychanalyse paraît en juin 1927. Celle-ci devient l’organe de la SPP, constituante de la Société Psychanalytique Internationale, publiée sous le patronage du Pr. S. Freud. En janvier 1934, la générosité de la Princesse M. Bonaparte permet la création de l’Institut de Psychanalyse dont elle devient la Directrice. Il va abriter une importante bibliothèque.
Des groupes régionaux d’analystes membres de la Société Psychanalytique de Paris se sont constitués. Ces associations organisent, pour leurs membres et pour les analystes en formation qui leur sont géographiquement proches, un certain nombre d’activités scientifiques ainsi que des manifestations ouvertes au public. Certains de ces groupes disposent de sites internet propres, qui offrent un panorama plus complet de leurs activités.
Vers le milieu des années 80, des psychanalystes de nos régions ont éprouvé le besoin de se regrouper pour échanger ensemble en province, sur la théorie et la clinique.
Un membre titulaire de leurs sociétés (SPP et APF) animait ces rencontres qui se voulaient également amicales et conviviales. Ainsi sont nées les "Journées des Psychanalystes de l'Ouest" (1986) sous l'impulsion d'un couple dynamique et fédérateur, les Dumesnil du Buisson, analystes SPP parisiens qui venaient de s'installer à Vannes, et qui se sont trouvés confrontés à l'isolement des provinciaux !
Ce groupe couvrait une vaste région allant de la Somme à la Rochelle. Y participaient membres et élèves, SPP, APF, 4ème groupe, et quelques "invités". Il s'est réuni les mois d'octobre pendant une dizaine d'années, principalement au Mont-Saint-Michel, puis à Nantes autour de Didier Anzieu, au Mans...
Florence Bégoin, membre titulaire formatrice de la SPP a animé la réunion inaugurale. La fin de ce groupe coïncide avec l'intérêt nouveau porté par Paris aux provinces et l'encouragement à s'organiser en groupes régionaux indépendants.
Notre regrettée collègue Jacqueline Berge, psychanalyste au Havre nous a d'abord réunis chez elle, afin de jeter les bases du futur groupe. Puis il y eut une réunion décisive, toujours chez Jacqueline Berge avec Paul Denis, chargé alors d'aider à la régionalisation, venu nous stimuler et nous expliquer les modalités de fonctionnement. Le Groupe Normand était créé.
Le premier bureau fut constitué fin 1995 autour de François Blondel désigné comme Président psychiatre ,psychanalyste, chef de service en psychiatrie adulte au Bon Sauveur de Caen maintenant dénommé EPSM, Bianca Lechevalier psychiatre,psychanalyste désignée Secrétaire Scientifique et Marie-Thérèse Cassier psychologue ,psychanalyste désignée comme Trésorière. Michel Amar psychiatre psychanalyste représentait Rouen et a occupé quelques mois le poste de Secrétaire ; son départ pour Nantes y ayant mis fin, Michel Cron psychiatre, psychanalyste au Havre a pris la suite.
Les statuts ont été élaborés sur le modèle de ceux de la SPP et déposés. La première action de ce bureau fut la création des « JOURNÉES DE HONFLEUR », calquées sur celles de l'Ouest : le groupe se réunissait avec un analyste titulaire invité qui proposait un écrit théorique sur le thème retenu, suivi de présentations cliniques présentées par des membres du groupe, suivies d'échanges avec la salle.
La première JOURNÉE de HONFLEUR eut lieu en octobre 1996 avec la présence d'Augustin Jeanneau psychiatre, psychanalyste, anciennement directeur général de l’ASM13 qui animait alors un séminaire à Caen, chez Bianca Lechevalier, avec François Blondel.
Par ailleurs, le souci constant des organisateurs a été de garder à ces journées l'atmosphère amicale et conviviale qui caractérisait les journées de l'Ouest.
Cette préoccupation s'est transmise de bureau en bureau, elle perdure et contribue à faire de ces rencontres un moment de partage très apprécié.
Il est fondé une Association régie par la loi du 01/07/1901 et le décret du 16/08/1901 ayant pour titre : « GROUPE NORMAND DE LA SOCIETE PSYCHANALYTIQUE DE PARIS » Son implantation géographique correspond à la région administrative de Normandie.
L’association a pour but de développer la recherche en psychanalyse et dans le traitement des troubles psychiques abordables par la psychanalyse et ses applications chez l’adulte, l’enfant et l’adolescent et de favoriser les échanges scientifiques et la formation des futurs psychanalystes des deux régions de la Normandie, selon les règles et les modalités admises par la « Société Psychanalytique de Paris ».